Logement à Biarritz : vers la fin de la location saisonnière tous azimuts ?

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Biarritz attire chaque année des milliers de touristes séduits par son littoral, son art de vivre et sa culture basque. Pendant longtemps, cette dynamique a favorisé l’essor de la location touristique de courte durée.

Mais aujourd’hui, ce modèle montre ses limites. Face à une tension croissante sur le marché locatif, les autorités locales durcissent le ton, et les opportunités se déplacent peu à peu vers des investissements plus durables.

Une activité de plus en plus encadrée

logo CAPB Communauté d'Agglomération du Pays Basque
Depuis plusieurs années, la municipalité de Biarritz impose des règles pour réguler les locations saisonnières : enregistrement en mairie, durée limitée à 120 jours pour les résidences principales, obligation de compensation pour les résidences secondaires transformées en meublé touristique…

Mais la tendance s’est accélérée fin 2024 : la Communauté d’Agglomération du Pays Basque (CAPB) a adopté une réglementation encore plus stricte dans les communes les plus sous pression, dont Biarritz, Bayonne, Anglet et Saint-Jean-de-Luz. Ces mesures visent clairement à freiner la location touristique au profit de l’habitat permanent.

Un exemple concret : 10 000 € d’amende pour avoir enfreint la réglementation encadrant les locations de type Airbnb

marteau de juge marron
Le tournant est symbolisé par une décision de justice sans précédent qui date d’avril 2025 : un propriétaire (sous la forme d’une SCI) vient ainsi d’être condamné à payer 10 000 euros d’amende pour avoir loué son appartement en meublé touristique de type Airbnb, sans avoir respecté l’obligation de compensation imposée par la CAPB.

Ce jugement, relayé dans la presse régionale, marque un signal fort : les contrôles seront renforcés et les sanctions bel et bien appliquées.

Le modèle saisonnier en perte de vitesse

Feuilles vertes printemps déclinées jusqu'aux feuilles rouges de l'automne
Outre le durcissement réglementaire, d’autres éléments rendent la location touristique moins attrayante :

• Rentabilité en baisse, surtout si l’on respecte les contraintes légales.

• Instabilité juridique, avec des règles susceptibles d’évoluer rapidement.

• Risque d’image : dans un contexte de crise du logement local, certains propriétaires sont perçus comme spéculateurs, ce qui peut affecter leur réputation.

Une autre voie : loger les locaux, investir utile

homme assis sur un banc qui lit le journal, au port des pêcheurs de Biarritz
Face à ce constat, il devient stratégique d’orienter ses investissements vers des résidences principales ou des logements à l’année, notamment pour les familles, jeunes actifs, retraités ou travailleurs du territoire. Ces profils sont en forte demande, mais peinent à se loger.

Investir pour loger des habitants à l’année, c’est :

• Répondre à une demande réelle et constante.
• Valoriser son bien dans la durée.
S’inscrire dans une démarche éthique et responsable.
Bénéficier d’un climat réglementaire plus stable.

Et si vous investissiez aussi autrement ?
Le Pays basque est aussi un territoire d’innovation… certains investisseurs choisissent déjà de vendre ou d’acheter en cryptomonnaies (Bitcoin, Ethereum…), ou en Eusko, la monnaie locale. Un positionnement moderne et engagé, qui peut s’allier avec une stratégie patrimoniale durable.

Pour conclure

La location touristique, autrefois synonyme de rendement rapide, devient aujourd’hui plus contraignante, plus risquée et moins rentable.

À l’inverse, investir dans des logements à destination des résidents permanents s’avère plus pérenne, socialement responsable et mieux accepté par les autorités locales.

À Biarritz comme ailleurs, l’immobilier de demain sera durable, ancré et local.

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Transaction immobilière et loi de finances 2025

blog immobilier pays basque, loi de finances 2025 Assemblée Nationale à Paris

Chaque année, la loi de finances apporte son lot de changements fiscaux, et 2025 ne fait pas exception. Entre nouvelles mesures d’imposition, ajustements des dispositifs d’investissement et évolutions des frais de notaire, ces réformes peuvent influencer aussi bien les acheteurs que les vendeursQuels sont les points clés à retenir pour sécuriser et optimiser une transaction immobilière en 2025 ? Décryptage des impacts à prévoir pour les particuliers et les professionnels du secteur.

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Jusqu’ici ce prêt était limité à l’achat d’appartements neufs en zones tendues (A, A bis et B1) et de logements anciens en zones rurales (B2 et C) sous réserve de travaux à hauteur d’au moins 25 % du coût total de l’opération.

À partir du 1er avril 2025, ce prêt sans intérêt est étendu à l’ensemble du territoire national et rend les maisons individuelles éligibles au dispositif.

Une excellente nouvelle pour tous les futurs propriétaires !

Pour en savoir plus : https://www.prelys-courtage.com/pret-a-taux-zero-avril-2025

Evolution des frais de notaire :

façade d'un cabinet de notaires
La loi de finances 2025 (consultable via ce lien) promulguée le 14 février dernier donne désormais droit aux départements d’augmenter de 0,50 point les droits de mutation à titre onéreux (DMTO).

Ce relèvement porterait ainsi le taux à 5% (maximum) à compter du 1er avril 2025 et pour une durée provisoire de 3 ans, soit jusqu’au 30 avril 2028.

Chaque département est libre de voter ou non cette évolution. Comme cela représente une ressource d’1 milliard d’euros, et compte-tenu de la coupe de 2,2 milliards d’euros subie par les collectivités locales, nous pouvons nous attendre à ce que cette augmentation des DMTO soient mise en place dans la majorité des départements. Si l’on en croit François Sauvadet, président de l’Assemblée des Départements, « Tous vont le faire ». (source : Franceinfo)

Les biens immobiliers neufs seront les seuls à échapper à cette hausse des droits de mutation.
Concrètement, cela représenterait un coût supplémentaire de 500 € pour un achat immobilier de 100 000 €.
Une aubaine pour les collectivités locales mais un coût d’acquisition plus élevé pour les acheteurs.

Voici un très bon outil pour le calcul en ligne du montant des frais d’acquisition :
https://www.anil.org/outils/outils-de-calcul/frais-dacquisition-dits-frais-de-notaire/

panneaux photovoltaïques dans un champs
Au-delà de ces deux changements majeurs, il faudra aussi prendre en compte une réduction des aides à la rénovation énergétique puisque le budget 2025 alloué à MaPrimeRénov’ chute lourdement de 2,3 à 1,6 milliards d’euros par rapport à 2024.

Une coupe budgétaire qui devrait ralentir les efforts de transition énergétique dans le secteur résidentiel.

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